TERV - Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle

Qu’ont en commun Julien, Mila, Faustine, Hugo, Pierre, Juan, Émilie et Clara ? 🧔👩‍🦱👩🏽👨🏻‍🦲👨🏼‍🦳👱🏻‍♀️

Ils ont tous réussi à transformer ce qui était devenu une limitation dans leur vie, un rétrécissement de leur pouvoir d’agir. Dans le cadre apaisant de mon cabinet du 14ème arrondissement de Paris, ils ont osé donner rendez-vous à leurs peurs et à leurs blocages pour expérimenter la Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV).

Cette méthode innovante, qui allie hypnose, thérapie cognitivo-comportementale et immersion virtuelle, permet à mes patients de se confronter à leurs angoisses de manière progressive, dans un cadre sécurisé et ludique.

Résultat ? Des traitements plus courts, plus interactifs et moins coûteux.

S’exposer à ce qui nous fait peur, plutôt que de l’éviter, permet en effet de « rééduquer » l’amygdale, la région du cerveau responsable de la réaction de peur. En neurosciences, on sait que l’évitement renforce les circuits de la peur, tandis que l’exposition progressive, dans un cadre sécurisé, désactive ces circuits en créant de nouvelles associations rassurantes. Vive la neuroplasticité et les nouvelles connexions neuronales ! 

Cela permet également d’apprivoiser les sensations et émotions inconfortables dans le corps, en apprenant à les tolérer, à les comprendre et finalement à les dépasser, ce qui renforce la résilience émotionnelle et réduit l’anxiété à long terme.


Se relaxer pour mieux s’exposer…

Avant de plonger dans l’exposition à leurs peurs, j’utilise la TERV pour transporter mes patients dans des environnements apaisants. Julien, par exemple, admire une plage au coucher du soleil, une forêt verdoyante ou une montagne enneigée. Les sons de la nature, comme le bruit des vagues ou le chant des oiseaux, renforcent l’immersion sensorielle. Ces séances lui permettent d’apprendre et de pratiquer des techniques de respiration et de méditation qu’il pourra réutiliser en dehors des séances, réduisant ainsi significativement son stress au quotidien. Une fois totalement détendu, il aborde ensuite l’exposition à sa peur avec une intensité moindre, prêt à affronter ce qui le bloque.


Peur des hauteurs : gravir les étapes, pas à pas🛗

Julien souffre d’acrophobie (peur des hauteurs). Son expérience virtuelle commence au pied d’un immeuble. Dans le casque, il voit un bâtiment imposant devant lui, avec des détails réalistes comme les fenêtres, les balcons et les ombres projetées par le soleil. Au fil des séances, il monte progressivement dans un ascenseur virtuel, atteignant des étages de plus en plus élevés. À chaque étape, il observe le paysage urbain qui s’étend sous lui, avec des voitures minuscules et des arbres en contrebas. Cette exposition graduelle, dans un environnement contrôlé, lui permet de réduire son anxiété étape par étape, sans jamais être en danger réel.

Peur de la prise de parole en public : retrouver confiance et aisance 🎤✨

Juan, en tant que manager, doit souvent faire des présentations et c’est un calvaire à chaque fois, me dit-il. Les mains moites, le rythme cardiaque qui s’emballe, la bouche sèche et cette impression de paralysie sont des sensations que nous allons travailler ensemble. Dans le casque, Juan se retrouve d’abord dans une salle de réunion virtuelle, face à quelques collègues. Je peux ajuster les paramètres pour augmenter progressivement le nombre de personnes, l’intensité des regards ou même simuler des réactions inattendues du public (questions difficiles, bruits de chaises, regards sceptiques…). Petit à petit, Juan apprend à gérer son stress, à respirer calmement et à répondre avec assurance.

Au fil des séances, nous passons à des scénarios plus intenses : une conférence devant un public nombreux, un séminaire avec des projecteurs braqués sur lui, ou même une intervention improvisée. Chaque étape est adaptée à son niveau de confort, lui permettant de désamorcer ses peurs une à une. Cinq séances plus tard, Juan est prêt pour son prochain séminaire. Non seulement il y participe sans angoisse, mais il m’avoue même après coup : « J’y ai pris goût ! ».


Peur de l’avion et peur de conduire : reprendre le contrôle🛫🚗

Pour Mila, qui a une peur intense de l’avion, la TERV commence par une simulation d’une salle d’embarquement d’aéroport. Dans le casque, elle voit les autres passagers, entend les annonces des haut-parleurs et ressent l’ambiance stressante du départ. Progressivement, elle est exposée à des scénarios plus intenses : elle entre dans un avion virtuel, vit le décollage, traverse des turbulences modérées et enfin atterrit. Chaque étape est ajustée en fonction de son niveau de confort, lui permettant de maîtriser son anxiété et de reprendre confiance en elle pour voyager. Huit séances plus tard, la voilà prête pour son premier long-courrier vers la Thaïlande !

Quant à Hugo, qui a peur de conduire suite à un accident traumatisant, je l’immerge très progressivement dans des scénarios de conduite virtuels. Je lui fais pratiquer la cohérence cardiaque alors qu’il observe attentivement, encore à l’arrêt, la route, les autres véhicules et les panneaux de signalisation. Quand des souvenirs inconfortables apparaissent, je lui propose une stimulation bilatérale alternée (issue de la thérapie EMDR) jusqu’à ce qu’il me donne le signal que son corps est de nouveau tranquille. Petit à petit, je l’incite à conduire en lui proposant des scénarios faciles, puis plus complexes. Il finit par se sentir prêt à affronter des conditions météorologiques difficiles, comme une pluie battante ou un brouillard épais. Ces simulations lui permettent de s’entraîner sans risque, en reconstruisant sa confiance au volant. Dans trois mois, il pourra de nouveau conduire sa famille sur la côte basque pour les vacances !


Phobie des animaux : surmonter l’irrationnel🕷️🐝

Marine en était arrivée au point de ne plus pouvoir profiter de son jardin, tant la peur irrationnelle des araignées la paralysait. C’est donc très progressivement que je l’expose d’abord à de toutes petites araignées, puis j’en augmente petit à petit la taille et le réalisme. À la dixième et dernière séance, Marine me lance un « même pas peur ! » en ouvrant virtuellement une boîte libérant une araignée qui se dirige vers elle. C’est gagné : elle pourra enfin profiter de son été ! Comme Marine, d’autres personnes ont pu retrouver la liberté de croiser sereinement des animaux aussi courants que des chiens, des pigeons ou même des chats, en se libérant de leurs peurs irrationnelles.


Accompagnement en addictologie : résister aux tentations🚬🍷🍫

Dans le domaine de l’addictologie, la TERV simule des environnements à haut risque, comme un bar ou une soirée, pour les patients qui luttent contre l’alcoolisme ou le tabac. Dans un cadre contrôlé, ils peuvent apprendre à résister à leurs envies. Cette exposition virtuelle les aide à renforcer leur capacité à faire face à des situations réelles sans rechuter. Pierre est venu me voir pour arrêter de fumer mais aussi pour travailler sur sa dépendance à l’alcool en complément d’une prise en charge par un médecin addictologue, et il progresse rapidement.

Quant aux pulsions alimentaires, comme dans le cas d’Émilie, je l’emmène virtuellement dans les rayons de supermarché les plus tentants pour elle, ou dans une cuisine remplie de ses snacks sucrés favoris… Petit à petit, je la guide pour qu’elle apprenne à développer d’autres stratégies comportementales. Quelques séances plus tard elle me dit se sentir libérée de ses automatismes avec à la clé une perte de poids et plus d’énergie.



Une prise en charge sur mesure

La TERV offre une prise en charge adaptée aux besoins de chaque patient. Les séances s’étalent en général sur 3 mois, avec 5 à 10 séances nécessaires selon l’intensité de la problématique traitée. Je propose également un accompagnement en anglais et en espagnol.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur ce type de thérapie ou si vous voulez avoir confirmation que c’est adapté à votre besoin.

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