Notre société valorise en permanence des normes de beauté inatteignables qui renforcent le sentiment de ne jamais être assez beau/belle/mince/musclé(e), etc. Les réseaux sociaux, avec la permanente mise en scène de soi en mieux (storytelling) créent beaucoup de frustration, d’anxiété et de pression principalement sur le corps des femmes. Le désir de se conformer exige une course incessante aux régimes/detox pour mieux « contrôler son corps », malheureusement encouragé par la presse féminine, quitte à mettre son corps à rude épreuve.
Je reçois des femmes souvent très complexées qui se tournent vers l’hypnose parfois comme dernier recours. Lors de la première séance il faut comprendre ensemble quelle est la motivation profonde de vouloir modifier un rapport au corps compliqué.
S’il s’agit de problème de poids, est-ce survenu suite à des facteurs extérieurs (événement stressant, suite d’une grossesse, maladie/accident) ?
Ou est-ce plus profondément lié à une estime de soi fragile qui empêche de s’accepter d’abord tel que l’on est ? Pour certains la nourriture est un refuge, une protection, une forme de compensation émotionnelle pour s’apaiser momentanément (avant de culpabiliser). Ces personnes se disent souvent « coupées de leurs sensations de satiété« .
L’intérêt de l’hypnose est de pouvoir expérimenter une meilleure conscience et image de son corps de manière plus apaisée tout en renforçant la motivation de prendre soin de soi plus globalement (reprise d’une activité sportive, envie de cuisiner sainement, etc.). Les séances peuvent être d’ailleurs complémentaires d’un travail psychothérapeutique au long cours.
Cas pratique : Sophie a 53 ans. Les 5 dernières années n’ont pas été simples car elle a perdu ses 2 parents et a vu partir de son foyer ses enfants devenus autonomes. Elle dit se sentir de moins en bien bien dans son corps. Elle a pris 10 kg en 5 ans « sûrement aussi à cause de la ménopause » , elle est découragée car elle pense que l’âge continuera à lui faire prendre du poids. Elle se dit également accro au sucre. Je décide de travailler en première séance sur l’image qu’elle a d’elle-même et de son corps . Se reconnecter aux sensations qu’elle avait quand elle se sentait belle et bien dans son corps lui offre un premier « déclic » pour se remotiver et sortir de cette croyance que grossir est pour elle inévitable. La séance suivante est axée sur ses grignotages sucrés dont la fréquence a déjà commencé à diminuer. Elle décrit sous hypnose les scènes problématiques, toujours les mêmes, où elle « craque » devant des paquets de gâteaux. Je la guide pour qu’elle arrive à trouver des moyens de modifier ces scènes. Quand je la revois trois semaines plus tard Sophie dit ne plus sentir d’attirance pour le sucré en dehors des repas, elle a perdu du poids et prend plaisir à choisir des aliments qui lui font du bien. Nous programmons une dernière séance à sa demande pour la soutenir dans sa motivation.
Dans une approche pluridisciplinaire Je travaille également avec un réseau de professionnels de santé et du bien-être sur Paris en qui j’ai toute confiance et vers qui je peux vous réorienter (généraliste, kiné-masseur-ostéopathe, acupuncteur, nutritionniste). Et je réoriente bien sûr vers un médecin psychiatre dans le cas de troubles alimentaires sévères. Le sujet du rapport à la nourriture est complexe. L’anorexie notamment relève d’une prise en charge urgente avec souvent hospitalisation dans des centres spécialisés du type maison de Solène.
Pour toute question, contactez-moi par téléphone ou SMS au 06 22 43 62 24, je vous répondrai rapidement.
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